Les tricheurs et pirates sont une véritable hantise pour les casinos en ligne et terrestres. Récemment, c’est au sein du prestigieux Casino Barrière d’Enghien-Les-Bains qu’ils ont sévi. Un groupe de pirates originaires d’Europe centrale aurait trouvé un moyen astucieux d’altérer le fonctionnement des machines à sous en utilisant leur smartphone. Cette affaire de tricherie a conduit à l’arrestation d’un homme d’une cinquantaine d’années, mis en cause devant la Chambre d’instruction de Versailles.
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Un membre du groupe arrêté en flagrant délit
Les autorités sont parvenues à appréhender l’un des tricheurs, un homme d’une cinquantaine d’années, pris en flagrant délit de tricherie au sein du casino. Arrêté et incarcéré l’année dernière, il a récemment comparu devant la Chambre d’instruction de Versailles. Motifs des poursuites, environ 12 000 € remportés frauduleusement au cours d’une seule soirée de jeu en utilisant son smartphone pour modifier le fonctionnent des machines à sous.
Une technique de piratage similaire au hacking des cartes de crédit
« À l’aide de leurs smartphones et de logiciels spécifiques, les tricheurs ont réussi à pirater les machines à sous électroniques du casino et à faire passer leur taux de redistribution au-dessus de 100 %. »
Le groupe de hackeurs a usé d’une technique pour le moins surprenante. À l’aide de leurs smartphones et de logiciels spécifiques, ils ont réussi à pirater les machines électroniques proposées par l’établissement. La technique utilisée est assez similaire à celle du piratage des cartes de crédit à distance utilisant la technologie NFC sur les terminaux portables. En perturbant les ondes électromagnétiques des machines à sous, ils peuvent influencer leurs algorithmes.
Dans le cas d’espèce, c’est le taux de redistribution qui a été affecté par les manœuvres, le faisant passer de la moyenne standard de 90-95 % à plus de 100 %. Pour rappel, le taux de redistribution (RTP) correspond au pourcentage de mise qui est théoriquement remboursé au joueur sous forme de gain lorsqu’ils jouent aux jeux de casino tels que les slots. En France, ce taux de redistribution fait l’objet d’une réglementation et oscille entre 85 et 95 % pour les jeux de machine à sous.
La cupidité éveille les soupçons du personnel
En plaçant le RTP au-dessus des 100 % grâce à leur stratagème, l’accusé est ainsi parvenu à générer des gains de manière continue sur les machines à sous ciblées. Cependant, sa cupidité finira par le trahir en raison de ses gains anormalement élevés. Jusqu’à 12 000 € gagnés en une soirée, ce qui a immédiatement piqué l’attention du personnel du Casino Barrière. À noter qu’en Hexagone, tout joueur qui gagne dès le seuil de 500 € fait l’objet d’une étroite surveillance, et il arrive, en cas de soupçons importants, que la police des jeux soit immédiatement alertée.
L’homme qui a comparu devant la Chambre d’instruction de Versailles serait membre d’une bande de tricheurs originaires d’Europe centrale où le hacking des machines à sous est malheureusement très répandu.
À ce jour, de nombreuses interrogations subsistent encore quant à l’ampleur de ce phénomène de tricherie. Il en va de même pour le nombre de personnes impliquées, le quinquagénaire du Casino Barrière d’Enghien les Bains étant l’unique membre du groupe à avoir été appréhendé en France.
Edouard Lopez
Édouard L. est un véritable passionné des jeux de casino en ligne. Ancien croupier, il connaît toutes les ficelles. Adeptes des nouvelles plateformes, Édouard à l'œil pour analyser et donner un avis objectif sur les nouveaux casinos !